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Sakyu ibn Mâdjid (ساكيو ابن ماجد , Sakyū ibn Mâdjid ), aka « Le Lion des Océans », est le navigateur et capitaine de l'Équipage de l'Oléastre. Fils unique de Mâdjid, un cartographe de renom au sein de la Marine, son souhait est de perfectionner ses talents en navigation, afin de pouvoir sillonner toutes les mers sans limite et découvrir de nouveaux horizons.
Sakyu ibn Mâdjid
by : Skili
Ayham El - Lynci
Le Navigateur Celeste
Infos Biologiques
Goule
❝ Nul n'est vraiment libre, les hommes sont tous esclaves de quelque chose. Pour certains, c'est l'argent, le pouvoir ou les apparences. Pour d'autres, il s'agit de la loi, de leurs instincts primaires voire même d'autres humains. Les oiseaux, eux aussi, demeurent enchaînés au ciel. Tant qu'à choisir, je préfère m'en remettre à l'impétuosité des vagues, et vivre au jour le jour, au gré de mon destin. Cette forme de servitude est celle qui, à mon humble avis, se rapproche le plus du concept de liberté.❞
— 1ère page du Journal de Bord d'Ayham
by : Skili
Ayham El - Lynci
Le Navigateur Céleste
Ayham El-Lynci (أيهم اللينسي ), aussi connu sous le titre de Navigateur Céleste, est un pirate originaire de Lyncis. Il exerce la fonction de navigateur au sein de l'équipage d''Égide.
Infos Professionnelles
Infos Biologiques
Nom :
Prénom :
Surnom :
Race :
Sexe :
Âge :
Taille :
Poids :
Statut :
Affiliation :
Occupation :
El -Lynci
Ayham
Le Navigateur
Céleste
Goule
Masculin
25 ans
1m85
78 kg
Pirate
Equipage d 'Égide
Navigateur
Physique
Mental
Histoire
( Lorsqu'il perd complètement ses moyens, ses iris prennent une teinte écarlate, et la blancheur de ses yeux se voit remplacée par une noirceur abyssale. )
Portrait Physique
Sur les étendues sans fin de l’Aquatore, la silhouette d’un sinistre
navire se profile à l’horizon. Le Navigateur Céleste, guide de ce
vaisseau, se tient à la barre. Relativement imposant et grand de taille,
mesurant 1m85 pour 78kg, le dénommé Ayham arbore fièrement son
physique athlétique dans la fleur de l’âge. Son regard affûté, porté vers le
large, semble défier constamment les vagues. Celles-ci ne manquent pas de se
refléter dans ses iris marron foncés. Son teint hâlé porte les traces du soleil
tropical de Lyncis et d’innombrables voyages en mer. Ses cheveux, eux aussi marrons foncés, sont ondulés et descendent jusqu’à hauteur d’épaule. Ils
semblent flotter au gré du vent, et quelques mèches de ces derniers retombent
d’ailleurs sur le front du navigateur.
Ayham porte un chèche orange sur la tête, et il ne s’en sépare qu’en de rares
occasions. Bien que possédant diverses parures, incluant bijoux et accessoires,
un gant de cuir épais se distingue particulièrement au niveau de sa main gauche.
Le navigateur est souvent aperçu vêtu d' une veste brodée et d’un sarouel
maintenu par une ceinture. Cette ceinture supporte également divers
instruments de navigation ainsi que son arme principale. Des chaussures de
cuir, lui assurant stabilité et confort, viennent compléter son portrait.
Histoire
Ayham est un descendant du premier explorateur ayant foulé la terre de Lyncis. Il naquit en 581, issu de l’union entre un riche marchand et une apothicaire expérimentée. Dès son plus jeune âge, il eut accès à une éducation des plus prestigieuses, lui offrant de nombreuses perspectives d’avenir toutes plus brillantes les unes que les autres. Durant les premières années de sa vie, c’est son grand-père qui fut chargé de son éducation. Ses parents étaient trop occupés par la gestion de leurs propres affaires pour accorder ne serait-ce qu’un regard sincère à leur fils. Cet homme était une pointure du progrès scientifique, notamment en termes d’astronomie. Il avait rédigé quelques traités sur la science de la configuration de l’univers, mais il était
marginalisé et peu pris au sérieux à cause des incohérences
présentes entre ses modèles explicatifs et le géocentrisme.
Ayham se préoccupait très peu de ce genre d’histoires
à cette époque, faisant fi des quelques moqueries adressées
par ses camarades, il appréciait simplement admirer les
étoiles en compagnie de son grand-père.
Lorsqu’il eut atteint l’âge de la raison, son père sembla se souvenir qu’il avait un enfant, et dans un accès de lucidité, il décida de le prendre sous son aile pour lui apprendre les facettes du métier de marchand. Il fut notamment exposé à diverses négociations et à quelques notions de gestion des inventaires. Mais ce n’était rien comparé à l’expérience d’embarquer dans un navire. Le mouvement
des vagues, le sentiment de liberté qui vous traverse quand l’océan s’étend à perte de vue, il n’y a rien de comparable. Ce jour-là, Ayham venait de tomber amoureux de l’Aquatore. Il effectua encore quelques voyages, entrecoupés de sessions d’études chez son grand-père.
Toutefois, après avoir goûté à la liberté procurée par les voyages maritimes, Ayham était animé d’une soif de liberté insatiable, si bien qu’il ne tarda pas à organiser des fugues en dehors de la zone sécurisée de la ville. Les premiers jours, il ne s’aventura pas suffisamment loin pour être véritablement en danger. Mais ce qui devait arriver arriva, une nuit, alors qu’il explorait les alentours de la cité, il aperçut une jeune fille.
Cette dernière semblait être martyrisée par une horde de faucons. Ni une, ni deux, il se précipita à sa rescousse. S’armant d’un vulgaire bâton pour leur faire face. Il réussit, tant bien que mal, à les repousser avant de s’apercevoir qu’elle tenait un faucon blessé entre ses mains. Elle le laissa s’en aller, sans dire un mot. Ayham, légèrement égratigné, demanda à la fillette si elle avait mal quelque part, mais cette dernière continua de se murer dans le silence, comme si elle n’avait jamais disposé de la capacité de communiquer. Malgré ses blessures, elle se releva, mais au lieu de se diriger vers le village, elle marcha vers le désert. Ayham la suivit, arguant sans cesse qu’il était plus sage de retourner vers le village, et qu’ils ne survivraient pas longtemps aussi loin du village.
Plus il avançait, plus il prenait conscience de la présence de détails étranges. Les plaies de la fillette ne saignaient pas, comme si son sang avait coagulé. Plus encore, son corps était livide, ce qui n’était pas courant dans cette région du globe. Il entreprit alors de lui fausser compagnie pour rentrer chez lui, mais c’est à ce moment-là qu'elle lui agrippa fermement l’avant-bras, avec une force qui ne correspondait pas à celle d’une jeune fille. Ayham avait beau tirer désespérément, rien n’y faisait, elle ne lâchait pas, et continuait de marcher en le tirant comme une vulgaire marchandise. C’est alors qu’un sifflement strident retentit dans l’air, avant qu’un flash ne fasse voler le bras de la jeune fille à quelques mètres d’ici. C’était le faucon blessé de tout à l’heure, il était revenu. Ses ailes saignaient, il avait probablement utilisé toutes ses forces pour asséner un coup aussi dévastateur. Ayham le ramassa dans le sable à la volée avant de s’enfuir à toutes jambes vers le village.
Il rentra chez lui et réveilla sa mère en plein milieu de la nuit pour qu’elle dispose les premiers soins à cette créature. Elle avait beau exercer le métier d’apothicaire, ses compétences en médecine étaient proches de celles d’un véritable médecin. Ce n’est que plus tard qu’elle se rendit compte de l’intensité des blessures d’Ayham et qu’elle le soigna.
Cette fois, Ayham ne put échapper aux réprimandes et dut expliquer sa situation aux autres membres de sa famille. Il s’avérait qu’il avait été ciblé par un monstre prenant apparence humaine pour amadouer ses cibles, avant de l’amener dans son repaire pour la déguster avec ses congénères. À vrai dire, c’était un miracle qu’il en ait réchappé. Son père décida d’entraîner personnellement
Ayham, pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir.
Plus le temps passait, plus il devenait évident que le père
d’Ayham voyait en lui son successeur dans les affaires. C’est
ainsi qu’il fut introduit à la force spirituelle. On lui enseigna
notamment les techniques de base et le Genshitsuho, une
technique élémentaire de l’essentialisme. Ayham s’entraîna à
perfectionner sa maîtrise du hado durant les années qui suivirent.
suffisamment d’expérience pour y prétendre. Lorsqu’il sera fin prêt, il se jura de retrouver Lance pour mettre ce projet à exécution, même s’il doit parcourir tout l’Aquatore pour y parvenir. Leurs chemins se séparèrent quelques années plus tard, mais ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils ne confluent à nouveau.
Ayham, alors âgé de 12 ans, avait de moins en moins l’occasion de parcourir les mers, étant donné que les affaires de son père battaient de l’aile. Durant cette période, il fit la rencontre de Lance Monad. Charismatique au possible, c’était un homme comme on en voit peu. Ses vêtements trahissaient le fait qu’il provenait d’une terre lointaine, et la curiosité de notre protagoniste prit le pas sur ses appréhensions. Il se lia rapidement d’amitié avec Lance. Ce dernier lui raconta de nombreuses choses à propos de Eleftheria, si bien que l’idée de s’y rendre un jour germa durablement dans l’esprit d’Ayham. Après quelque temps, le voyageur s’ouvrit davantage sur son passé, et il aborda également son désir ardent de constituer un équipage. S'il y avait bien une idée qui enchantait davantage Ayham que celle d’explorer Eleftheria, c’était bien de rejoindre cet équipage. Il voulut proposer sa participation à Lance sur le champ, mais il n’avait pas
Quand Ayham atteignit l’âge de 17 ans, peu après le départ de Lance, il se maria avec une magnifique jeune femme répondant au nom de Yeran. C’était la fille d’un juge véreux, mais elle ne reflétait en rien les défauts de son père. Le futur navigateur n’aurait pu espérer meilleure compagne. Elle était douce, belle, attentionnée, intelligente, etc... La liste d’adjectifs existants n’était même pas assez fournie aux yeux du protagoniste pour rendre justice à celle qu’il venait de prendre pour épouse. Malheureusement, son bonheur ne fut que de courte durée, puisque son père trouva la mort, empoisonné. Naturellement, les soupçons se tournèrent vers la mère d’Ayham, qui exerçait la fonction d’apothicaire et s’y connaissait en poisons. Malgré l’absence de preuves concrètes, elle fut condamnée à l’exil au sud de l’île.
À Lyncis, cette sentence était souvent comparée à la peine
de mort. Si même des hommes surentraînés trouvent la mort
face aux monstres, que peut-on dire du sort d’une femme seule ?
Ayham était dévasté, d’autant plus que le jugement prononcé
était inéquitable. C’était comme si le procès avait été truqué,
tout le monde semblait en être conscient, mais personne n’osait
remettre en question le jugement prononcé. Ayham se leva et tenta de mettre en lumière ce fait, mais les gens détournèrent le regard, et des gardes le retinrent en geôle quelques jours pour éviter qu’il n’interfère avec la sentence. Et pour ne rien arranger, le juge qui venait de condamner sa mère n’était nul autre que le père de Yeran. Et ce dernier, souhaitant « protéger sa fille » de « l’influence néfaste » d’un « fils de criminelle », lui interdit de la retrouver.
Ce n’était pas dans la nature d’Ayham de se morfondre, il devait aller de l’avant, faire comme si rien ne s’était passé pendant un temps, et cela passera. Il rebondit en se surchargeant de travail, reprenant l’affaire de
ses parents avec aplomb. Leur source de revenu principale était une fleur
exclusive à Lyncis, lilium somniferum. On raconte qu’elle aurait été
rapporté par un ancêtre d’Ayham depuis la forêt emplie de monstres, puis
cultivée. Une fois consommée, elle procure un sentiment de légèreté, agit
comme anxiolytique et antalgique puissant. Si bien préparée, à faibles
doses, elle peut être utilisée en médecine. Mais une prise excessive la rend comparable à une drogue dévastatrice, relaxant son consommateur à tel point que ses instincts les plus primaires prennent le dessus sur toute forme de réflexion.
Malgré l’interdiction, Yeran et Ayham se retrouvaient parfois en secret. Un jour, le protagoniste lui proposa de le suivre sur son navire, et de voyager vers Eleftheria. Ils reviendraient plus tard, après que les évènements se soient tassés. Elle accepta, et avec l’aide de son oncle, Ayham prépara une cargaison de marchandise à exporter à Eleftheria. Il estimait avoir suffisamment étudié la navigation pour être capable de naviguer seul, cela ferait en quelque sorte office de voyage de noces.
Les premières semaines se passèrent sans encombre, la mer était calme et le voyage était agréable. Toutefois, au bout de la deuxième semaine, les vivres vinrent à manquer. Ce n’était pas cohérent, Ayham était pourtant certain d’avoir vérifié plusieurs fois et d’en avoir même pris en excès par sécurité. Plissant les yeux dans l’obscurité de la cale, la solution à cette énigme lui apparut. Des rongeurs s’étaient introduits dans le navire, et avaient allègrement consommé la nourriture destinée aux occupants du navire. Etant donné qu’il s’agissait d’un navire commercial, il n’y avait pas d’installation
spécifique pour la pêche. Les premiers jours, Ayham et
Yeran purent survivre en attrapant les quelques rongeurs
responsables du désagrément. Mais rapidement, la famine
s’installa sur le navire. Ayham s’en voulait terriblement de
n’avoir pas décelé ce problème. Il portait l’entière
responsabilité de ce qui arrivait.
Accablés par la faim, une dispute éclata. Yeran proposa de consommer une partie de la marchandise, à tour de rôle pour rester lucide, afin de survivre suffisamment longtemps et arriver à bon port. Ayham, de son côté, arguait qu’il était trop risqué de consommer cette plante en excès. Ses effets étaient assez puissants pour causer la mort en cas d’abus. Face au désespoir, ils firent un compromis. Ils allaient consommer des extraits de lilium somniferum à tour de rôle, en grande quantité, en frôlant la dose mortelle. C’était la meilleure option qui s’offrait à eux. Du moins, c’est ce que pensait Ayham. Yeran semblait avoir une autre idée derrière la tête. Ayham fut le premier à tenter l’expérience, il consomma une quantité considérable de cette plante. Il s’attacha ensuite au mât du bâteau, comme Ulysse face aux sirènes,
pour ne causer aucun désagrément durant sa perte de lucidité. La
sensation de perdre pied avec la réalité était indescriptible, elle le
libérait de la faim et des souffrances qu’il avait enduré avec Yeran
ces derniers jours. Au bout d’une dizaine d’heures, il reprit
péniblement conscience de la réalité.
Ayham se sentait rassasié comme jamais, cela faisait
longtemps qu’il n’avait pas ressenti cela, mais un goût
métallique et désagréable persistait dans sa bouche. Il
regarda ses mains, détachées et ensanglantées. Il avait
forcé si fort dans le savoir que ses liens s’étaient rompus ?
Non, ce n’est pas cohérent, personne n’est capable
d’un tel exploit. C’est lorsque son regard balaya le pont qu’il obtint sa réponse. Un cadavre gisait sur le sol, celui de sa bien-aimée. Son estomac se retourna, et il vomit violemment du sang et des morceaux. Yeran était morte, et c’était sa faute. Durant plusieurs heures, il fut incapable de bouger et pleura à chaudes larmes. Puis il retourna vers le mât. Il avait besoin de comprendre ce qui s’était passé, pourquoi ses liens s’étaient avérés inefficaces.
Il vit une feuille de papier, noué au mât. Les liens ne s’étaient pas rompus, ils avaient été coupés. Il prit le papier puis commença à le lire.
Je suis désolée, Ayham.
J’étais consciente des risques quand j’ai embarqué avec toi, et j'aimerais que tu saches que ce voyage m’a comblé de bonheur. Je sais bien qu’une consommation répétée de lilium allait nous tuer tous les deux, mais je n’avais pas le choix. J’ai été égoïste, je n’ai pensé qu’à moi. S’il te plaît, ne m’en veux pas, mais je tenais à ce que tu puisses survivre. Tu m’as tant raconté tes rêves et tes espoirs, réalise-les pour nous. Je compte sur toi pour aller de l’avant. Je t’offre ce dépôt, c’est tout ce qu’il me reste. J’espère que cela suffira pour atteindre la terre la plus proche.
Vis et sois libre.
Ta bien-aimée,
Yeran
PS : Ne t’inquiète pas, j’ai pris un peu de lilium moi aussi, ça ne fera pas mal.
Finalement, Ayham atteignit Eleftheria, grandement affaibli et dévasté mentalement.
Le débarquement d’Ayham à Eleftheria fut plus sinistre qu’il ne l’imaginait au départ. Il ne restait, dans le bateau, qu’une trace rougeâtre attestant du drame qui s’était produit à son bord, et un homme aux yeux vidés de toute émotion. À son arrivée au port, le navigateur refusa catégoriquement de quitter son navire.
Il s’accrochait désespérément à ce dernier souvenir de Yeran, comme si le temps et l’espace étaient distordus dans ce navire, comme si elle pouvait encore revenir tant qu’il ne l’abandonnait pas. Dès qu’une personne montait à bord, ou essayait de l’aider, il lui criait dessus systématiquement. Rapidement, les gens commencèrent à dire qu’Ayham avait perdu la tête, et se désintéressèrent de lui. Seul un homme dans la quarantaine continuait de venir le voir quotidiennement et lui déposait un peu d’eau avec de la nourriture. Il essayait d’initier le dialogue à chaque fois, en vain.
Ayham ne touchait même pas à la nourriture qui lui était
apportée, mais l’homme revenait toujours. Au début, le
navigateur fit l’effort de lui crier de s’en aller, mais après
avoir constaté que c’était inutile, il cessa. Un jour,
Ayham s’aventura à prononcer quelques mots à l’encontre
de ce mystérieux visiteur.
« Pourquoi est-ce que tu reviens à chaque fois ? ». L’homme, lui répondit calmement qu’il était médecin, et que c’était son rôle de veiller sur ceux qui en avaient besoin. Le navigateur se jeta littéralement sur lui, et l’attrapa par les épaules en tremblant. Il montrait la tâche de sang à côté de laquelle il était agenouillé depuis le départ. « Soignez la ! S’il vous plaît, sauvez-la. » Il s’écroula à nouveau en larmes à côté du médecin. Quelques heures plus tard, il se releva et essuya son visage. Il s’était remémoré le contenu de la lettre. « Vis et sois libre ». Il était évident que Yeran n’aurait pas voulu le voir dans cet état. C’est décidé, il allait aller de l’avant, et essayer de vivre pleinement.
Il commença par suivre l’homme qui s’était occupé de lui pour partager un repas. Il apprit alors que ce dernier était un médecin ayant étudié à la capitale, mais préférant le calme de la campagne aux turbulences de la ville, ce dernier s’était mis à l’écart. Alors qu’Ayham s’apprêtait à dévorer son repas, il se rendit compte que ce dernier était infect. Il avait beau essayer plusieurs aliments, rien n’y faisait. Il était incapable d’avaler quoi que ce soit sans ressentir une envie imminente de vomir. Le médecin, suffisamment adroit avec son esprit, déduisit les grandes lignes de l’histoire d’Ayham et fit le lien avec l’existence des goules. Au début, il y croyait difficilement, mais après avoir mené diverses expériences, il en eut la certitude.
S’étant pris d’affection pour Ayham avec le temps, le médecin
ne put se résoudre à l’éliminer par précaution. Il lui demanda
simplement de ne tuer personne, et d’essayer de surmonter le
traumatisme auquel il avait dû faire face. Il lui donna également
une lettre de recommandation pour étudier l’alchimie à la capitale.
Selon ce même médecin, la clé pour restaurer son corps à son état
d’origine se trouvait peut-être dans cette discipline. En
attendant, il devrait prendre son mal en patience. Il était possible
de se nourrir en déterrant des cadavres, sans faire de mal à
personne, et c’est ce qu’Ayham fit durant ses études. Il lui
arrivait fréquemment de tomber malade à cause de l’état des
hommes qu’il dévorait pour survivre. Il passa en tout, une année à
Eleftheria sans trouver aucune piste viable pour améliorer son état, si ce n’est la pierre philosophale. Il put toutefois s’entraîner, acquérir diverses connaissances, et assimiler quelques notions de scientisme avant de retourner à Lyncis.
Durant son séjour, Ayham avait eu le temps de réfléchir à sa situation. La coïncidence de l’empoisonnement de son père, de l’exil de sa mère et de sa propre disparition était trop grosse. C’était forcément un coup monté. En y réfléchissant, son oncle aurait hérité de l’entreprise de son père si Ayham venait à disparaître, et c’était lui qui avait incité et aidé son neveu à prendre la fuite. Il avait sûrement installé quelques rongeurs dans la cale pour s’assurer que le navire d’Ayham manquerait de vivres avant que lui et sa femme ne parviennent à destination. Cet homme avait assassiné ses parents et l’avait transformé en monstre. Il n’était rien d’autre qu’une enflure, un scélérat ayant indirectement assassiné Yeran pour faire du profit. Le simple fait d’y penser faisait virer
les iris d’Ayham au rouge.
Une fois arrivé à Lyncis, sa haine était perceptible
à plusieurs kilomètres à la ronde. Il se mit immédiatement
à la recherche de son oncle, et ne tarda pas à le trouver.
Ce dernier s’était accaparé sans scrupules l’entreprise
et la demeure de ses parents. Lorsque le navigateur se
tint finalement face à lui, la rage qui transparaissait sur son visage s’apparentait davantage à l’expression d’une bête sauvage qu’à celle d’un homme. Ayham le massacra, sans même lui laisser le temps ou l’occasion de se justifier. La scène fut si violente que la première personne qui découvrit l’état de ce qu’il restait du corps de l’oncle d’Ayham ne put s’empêcher de perdre conscience. Profitant du massacre et lui faisant miroiter quelques vains espoirs, Ayham avait soutiré des informations sur les acolytes de son ennemi. Le soir même, il prit la vie de plus d’une dizaine de personnes, toutes impliquées dans l’affaire. Il fit ensuite profil bas durant quelques mois, se contentant de domestiquer le faucon qui lui avait sauvé la vie auparavant, avant que son ami
de longue date, Lance, ne lui propose de rejoindre son équipage.
Ayham accepta sans hésiter. Cette terre ne lui inspirait plus que
quelques souvenirs lugubres, il avait besoin de s’aérer l’esprit, de
découvrir de nouveaux horizons et de quitter cette solitude qui le rongeait
depuis que les choses avaient mal tourné. Il devait vivre, et être libre.
Les années suivantes, au service de l’équipage d’Égide, furent
salvatrices pour Ayham, qui retrouva peu à peu son tempérament
initial et sa joie de vivre. Il se fit de nouveaux compagnons et sillonna
l’Aquatore, même s’il lui fallut un moment pour accorder à nouveau sa
confiance après les évènements qu’il avait traversé. Les années qui
suivirent furent marquées par divers exploits et incidents. Pour ne
citer que les plus notables, l'Égide prit possession d’un îlot pour y
établir un repère, et noua également une alliance solide avec l’équipage
de la Parade. Toutefois, l'événement le plus impactant pour l'Égide fut probablement l’arrivée d’Ahri. Cette canonnière avait décidé de quitter momentanément la Parade pour se joindre à l’Égide. Tout se passa bien durant quelques années, suffisamment longtemps pour qu’elle soit considérée comme une présence indispensable à l’équipage. Ayham la considérait en haute estime, du moins, c’était le cas jusqu’à ce qu’un regrettable incident n’advienne.
Le repaire d’Égide fut saccagé. Et les destructions ne s’étendaient pas seulement au matériel, puisque des tueries de masse avaient également eu lieu, ne laissant qu’une poignée de survivants. Le coupable fut rapidement identifié d’après leurs témoignages : il s’agissait de la Parade.
De nombreux soupçons émergèrent alors à l’encontre d’Ahri, qui
était la plus à même de leur communiquer l’emplacement
du repaire. Bien que clamant son innocence,
elle était incapable de le prouver pour dissiper les doutes
du reste de l’équipage. La canonnière s’engagea alors à
rapporter la tête de son ancien capitaine pour établir
définitivement la véracité de ses dires. La confrontation
ne tarda pas arriver, puisque l’Égide avait pris en chasse
la Parade.
En 502, au large d’un archipel de Nidhogg, les
hostilités débutèrent. Ayham se jeta corps et âme dans la bataille, il avait perdu un nombre considérable d’alliés lors de la destruction du repaire, il se devait d’honorer leur mémoire. Voyant la tournure que prenaient les évènements, le reste de l’équipage ne put évidemment se résoudre à rester les bras croisés. Le navigateur vint à bout de quelques guerriers du Parade. Celui qui retint le plus son attention était sans nul doute un pirate se battant avec un katana et une armure renforcée. Il semblait tout droit sorti des profondeurs de Nidhogg et se battait avec une technique remarquable, si bien qu’Ayham laissa un bras dans la bataille. Après un affrontement acharné, les compagnons d’Ayham sortirent victorieux du combat. Tous, à l'exception d’Ahri, ironiquement éliminée par celui qu’elle ne pouvait se résoudre à pourfendre. Lance se chargea d’achever ce qu’elle avait entrepris. Après cet incident, c’est le cœur lourd que l'Égide reprit la mer. Le vent continuait de souffler, et le temps n’allait pas arrêter de s’écouler. Ayham ne le savait que trop bien, il est inutile de s’accrocher désespérément au passé. Il faut aller de l’avant, vivre, et être libre.
Portrait Mental
La plupart du temps, Ayham agit avec calme et mesure. Son attention a tendance à se focaliser sur tous les éléments qui l'entourent, ce qui lui permet de remarquer plus facilement des détails révélateurs semblant insignifiants. Sa curiosité est telle que l'atmosphère ne suffit pas à la restreindre, s'intéressant aussi bien aux étoiles lointaines qu'aux futilités d'ici. Son attrait pour l'espace, l'océan et Asgard demeure toutefois particulièrement marqué. L'inconnu a quelque chose de mystérieux, et ces mystères fascinent les hommes en tous temps. Véritable pile électrique, Le Navigateur Céleste ne peut aucunement se complaire dans l'oisiveté et donne toujours le meilleur de lui-même dans tout ce qu'il entreprend.
Disposant d'une excellente capacité d'analyse et de réflexion, c'est un excellent tacticien, doté d'une détermination sans faille. Forgé par les épreuves de la vie, son mental endurci lui permet de s'adapter aisément à n'importe quelle situation. Il sait se montrer doux avec ceux qu'il apprécie, mais aussi intransigeant et calculateur avec les injustes. Du fait des nombreuses trahisons qu'il a vécu, Ayham n'accorde plus facilement sa confiance à autrui. Le Navigateur Céleste estime en effet que chacun possède une part d'égoïsme non-négligeable, s'incluant lui-même dans l'équation. D'ailleurs, c'est cette part d'égoïsme, couplée à son ambition, qui transmute peu à peu sa curiosité insatiable en désir de conquête. Ayham éprouve des difficultés à exprimer sincèrement ses émotions, mais il est doué pour les feindre. Ainsi, il reste efficace pour sociabiliser avec les autres, qualité indispensable pour un marchand, héritage de son défunt père. Il ne juge personne de par son apparence ou son statut social, préférant traiter tout le monde avec équité. Cela lui vaut parfois quelques ennuis, mais aussi de faire de belles rencontres.
Les souvenirs du passé lui sont douloureux, c'est pourquoi Ayham s'exprime peu à ce sujet. Il a honte de n'avoir pu protéger ceux qui lui étaient chers. Il s'en veut également de devoir pratiquer l'anthropophage pour se nourrir, si bien que seule une poignée de personnes, incluant ses compagnons de voyage, sont au courant pour sa situation. Il est incapable de tourner la page durablement, et est parfois hanté par le souvenir de ses victimes.
Equipement
Équipement et Liens
Yeran
En dépit du temps passé, Ayham demeure incapable d'oublier celle qui avait conquis son coeur. Son souvenir s'accompagne systématiquement de regrets instistants.
- Femme
d'Ayham
( Décédée )
Lance est un homme à la prestance stratosphérique. Ayham l'estime énormément depuis son plus jeune âge, et le considère comme une sorte de grand-frère.
Lance
- Capitaine
- Cannonier
- Musicien
Romulus
Soon...
Neil est le second de l'équipage d'Egide. Ayham le trouve tantôt désespérant lorsqu'il se laisse aller, tantôt plus aimable quand ses compétences rendent la navigation plus confortable.
- Quartier
Maître
Neil
- Maître
d'Armes
Midas
Midas est un compagnon précieux aux yeux d'Ayham. Véritable puit de savoir, il est impossible de mourir d'ennui quand ce dernier est dans les parages.
Khrom est un pilier solide sur lequel on peut se reposer. Ses compétences sont remarquables en tout point, et de fait, Ayham regrette amèrement de ne pas
pouvoir goûter sa cuisine.
Khrom
- Charpentier
- Cuisinier
Fidèle compagnon d'Ayham, Polaris est un faucon originaire de Lyncis. Il a sauvé la vie à Ayham, qui a par la suite décidé de le prendre sous son aile.
Polaris
- Falconidae
(Espèce précise
indéterminée)
Il s’agit d’un appareil maritime en laiton permettant de mesurer des angles. En mer, il est notamment utilisé pour déterminer la latitude à partir de la position des astres.
C’est un cadeau que son grand-père lui a offert lorsqu’il était enfant.
Astrolabe
Ces paquets de feuilles regroupent diverses notions scientifiques, les travaux d’Ayham et de sa famille y figurent notamment, aux côtés de quelques manuscrits d’Eleftheria. Même si la collection d’Ayham fait pâle figure à côté de celle de Midas.
Écrits savants
Il s’agit d’une lettre rédigée par Yeran, la femme du Navigateur Céleste, juste avant sa mort. Ayham conserve précieusement ce dernier souvenir d’elle.
Lettre
de Yeran
Constitué d'une aiguille magnétisée s'alignant sur le champ magnétique du monde, ce simple appareil de navigation permet de distinguer les points cardinaux. Un véritable incontournable pour la navigation.
Boussole
Ces tables cherchent à établir une relation algébrique entre la position des astres observés et la latitude. Ayham en a rédigé certaines, elles s’utilisent de pair avec l’astrolabe.
Tables Nautiques
Plantes Médicinales
Quelques plantes séchées ont été récoltées en prévision de longs voyages par Ayham, la plupart d'entre elles sont mentionnées dans les écrits de sa mère pour traiter des affections communes. Quelques extraits de lilium somniferum s’y trouvent notamment.
Ayham dessine ses propres cartes pour s’assurer de leur exactitude. Des annotations diverses rendent la lecture de ces cartes difficile pour un observateur externe.
Cartes
En supplément des nombreux bijoux qu’il porte sur lui, le Navigateur Céleste conserve la majeure partie de ses richesses dans sa bourse.
Bourse
Ce kit regroupe quelques instruments utiles à la géométrie, incluant notamment règle, équerre, rapporteur et compas.
Kit de
Géométrie
Il s'agit d'une lunette afocale composée de deux lentilles convergentes permettant d'observer des objets éloignés avec une netteté accrue. Rétractable de surcroît, elle est très répandue chez les marins.
Longue-vue
Le journal de bord permet de garder une trace écrite détaillée de l’ensemble du voyage, des phénomènes observés et des manœuvres effectuées. En tant que navigateur, Ayham s’y réfère fréquemment.
Journal de Bord
Chèche
Il s’agit d’un long morceau de tissu orange, placé sur la tête de façon à protéger son porteur du soleil et du vent. Appartenant initialement à son père, Ayham l’a récupéré à la mort de ce dernier et ne s’en est plus jamais séparé.
Il s'agit d'un sabre lourd à lame large et courbée, mesurant. Symbole de sa victoire, Ayham l'a récupérée sur le cadavre
de son oncle. De nombreuses gravures sont sculptées pour magnifier cette arme.
Sabre d'Ayham
Ce gant en cuir a pour vocation de protéger Ayham des serres acérées de Polaris. En dessous de ce dernier, il porte un second canon d’avant-bras modifié.
Gant de cuir
L'Égide est un imposant trois-mâts arborant le même nom que l'équipage qu'il transporte. Sans nul doute, il s'agit du lieu où Ayham se sent le plus à son aise.
L'Égide
Ce repaire se trouve sur une petite île qui n'est pas répertoriée sur les cartes. Ses occupants travaillent activement à la lutte contre le Gouvernement et une poignée d’érudits épluchent des ouvrages pour trouver la trace d’Asgard.
Repaire
Ayham possède plusieurs exemplaires de cet instrument de mesure. Possédant chacun une durée d’écoulement du sable différente. Cela permet ainsi d’établir certains repères temporels précis.
Sablier
Cette maquette miniature de la Terre est utilisée par Ayham pour modéliser et visualiser certains phénomènes liés aux mouvements des astres.
Sphère armillaire
Plume et
Encrier
Il n’est pas rare qu’Ayham ait les doigts tachés à force d’utiliser sa plume et son encrier. Il s’en sert principalement pour tenir son journal de bord ou compléter des cartes, même s’il lui arrive parfois de poser ses réflexions à l’écrit.
Le terme canon d’avant-bras désigne une pièce d'armure. Celle-ci a été modifiée par Khrom à la demande d’Ayham pour y ajouter un long tube en laiton, relié à un réservoir de billes faites de la même matière.
Canons d'avant-bras
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pour plus d'informations à leur sujet.
Compétences
Compténces Notables
Arts
Navigateur d'exception :
Au fil des années, Ayham est passé maître dans l'art de la navigation. Il sait employer la quasi-totalité des techniques de navigations mises au point par les hommes, et excelle à l'usage de la navigation astronomique. Il possède également une forte connaissance des phénomènes météorologiques récurrents, ainsi que des courants de surface principaux. Sa maîtrise du sommeil polyphasique lui est d'une grande aide pour s'assurer du maintien du cap, et ses compétences en cartographie sont remarquables, à tel point qu'il ne fait intégralement confiance qu'aux cartes qui émanent de sa propre personne.
Aisance aquatique :
Que dire d'un pirate qui ne saurait nager... ? Presque aussi à l'aise
en mer que sur terre, Ayham se devait à minima de faire honneur à son
statut en étant un nageur expérimenté. Lorsqu'il était plus jeune, et encore
aujourd'hui, il lui arrivait parfois d'aller récupérer certaines algues utiles
en profondeur aux abords des côtes.
Médecin malgré lui :
Le Navigateur Céleste a été en contact avec sa mère qui était apothicaire et a récupéré ses travaux après sa condamnation. Ces derniers sont notamment constitués de recettes d'apoticaire, mais également de quelques conjectures élémentaires sur les affection pathologiques. Durant son séjour à Eleftheria, il a également effectué diverses recherches sur le corps humain pour chercher un moyen d'annihiler sa nature de goule.
Sabreur hors-pair :
Sa maîtrise du sabre pourrait être qualifiée d'approximative voire de chaotique par des experts en la matière, mais il n'en est rien. Son style de combat caractéristique se distingue par son adaptabilité à toute épreuve, pouvant être qualifiée d'instinctive, couplée à son apprentissage préalable des enseignements conventionnels dispensés par son père.
Maîtrise du Hado :
S'étant vu enseigné les bases durant son enfance, il a par la suite perfectionné sa maîtrise du Hado en tentant de faire dériver ses techniques du scientisme. Il a également beaucoup appris auprès de ses compagnons sur l'Égide.
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I - Scientisme
Arts
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Ayham a étudié les bases du scientisme auprès des alchimistes d'Eleftheria, et a tenté de l'appliquer à des aimants semblables à ceux qui guident sa boussole. En utilisant son Hadô pour réaliser une série d'opérations spontanées, Ayham est ainsi en mesure d'altérer la structure même du champ électromagnétique.
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Iniquitate Statera
En manipulant le champ électrostatique, Ayham est en mesure d'attribuer une charge positive ou négative à n'importe quel objet. Il peut la figer en un point, ou permettre son transfert avec les objets conducteurs aux alentours. Toutefois, un contact direct ou indirect est obligatoirement nécessaire pour attribuer une charge à une personne ou un objet.
Amplificatio
Cette technique permet au Navigateur Céleste de créer une perturbation dans le champ électromagnétique, pouvant mener à son amplification ou à sa distorsion autour de lui. Il utilise cette capacité comme prérequis pour la plupart des autres techniques qu'il possède dans son arsenal.
Caelesti Ardeat
Il s'agit d'une capacité basée sur le concept d'induction.
Elle permet de générer de l'électricité à partir d'un
champ magnétique sous l'influence d'un mouvement.
Ainsi, plus Ayham se déplace rapidement, plus
ilpeut générer et accumuler d'électricité. Ensuite, il pourra relâcher l'électricité accumulée à sa guise. Il l'utilise souvent pour électriser ses coups en combat.
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Holos Graphein
Holos Graphein est une capacité permettant à
Ayham de décomposer les ondes électromagnétiques à
leur contact, puis de les recomposer en atténuant leur
fréquence avant de les renvoyer. Concrètement, cela
lui permet de former des projections holographiques au
gré de ses envies, ou d'émettre d'autres types d'ondes électromagnétiques. En modifiant les hologrammes en temps réel, une illusion de mouvement peut être crée. Les projections holographiques qui en résultent demeurent intangibles, et elles ne peuvent exister qu'à la condition qu'aucun obstacle ne se trouve entre Ayham et celles-ci.
II - Essentialisme
Ayham a acquis les bases de l'essentialisme à Lyncis, auprès de son père. Il a particulièrement travaillé le Genshitsuho pour maîtriser cette compétence à la perfection, puis a acquis le Genshitsu Fuka lorsqu'il a été contraint de devenir une goule. Le Navigateur Céleste peut ainsi produire une essence de Hado, se spécialisant dans diverses fonctions.
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Origami (Genshitsu Fuka)
Il s'agit d'une excroissance qui prend racine au niveau
du centre de gravité d'Ayham. Elle se manifeste sous
la forme d'un assemblage de pétales fins et blindés.
Ces derniers peuvent être utilisés à l'état brut pour
attaquer ou se défendre, mais ils peuvent également
être manipulés et repliés pour reproduire diverses
structures, à la manière d'un origami.
Impulsus (Genshitsuhô)
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Ayham possède une maîtrise avancée du Genshitsuho, lui permettant de concentrer plus ou moins son énergie en un point avant de la projeter et d'en réguler sa puissance. Le Navigateur Céleste l'utilise notamment pour envoyer des projectiles fins et puissants sur ses adversaires, ou encore pour affaiblir ses attaques à tel point qu'elles en deviennent presque indétectables et inoffensives, de sorte à faire
circuler les charges d'Inquitate Statera à distance.
Mais l'usage le plus récurrent qu'il fait de
cette capacité est de créer sciemment un recul. De
sorte à pouvoir de propulser dans et depuis n'importe
quelle direction, et ce, avec une gestion chirurgicale des trajectoires et des puissances.
Notes
Anecdotes
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Son prénom est l'un des nombreux termes arabes désignant un lion.
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Ayham déteste et est répugné par les vers et les insectes, en particulier ceux qui participent au processus de décomposition d'un cadavre.
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Apprécie particulièrement écrire, il le fait depuis son plus jeune âge, et continue de tenir un journal de bord en toutes circonstances.
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